C’est la naissance d’un nouveau mythe, une version XXL de la Swiss Peaks. Ce 26 août ce sera le départ d’une course de 680km pour 49.900m de D+, un nouveau format pour l’organisation et un nouveau défi pour les quelques 100 personnes sélectionnées par l’organisation.
Les coureurs et coureuses de cette édition (peut-être unique) partiront le 26 août à 21 heures de Bouveret pour une longue boucle dans le Valais mais si la course fait bien 680km, toutes ces bornes ne seront pas chronométrées. Les 312 premiers kilomètres seront une fatigue à gérer mais ne compterons pas pour le chrono final. Il faudra cependant être au rendez-vous dimanche 1er septembre à Oberwald pour prendre le départ en même temps que les Swiss Peakers du 360.

Une nouvelle aventure après le TOR des Glaciers pour Sébastien Raichon
Juste après avoir terminé et gagné pour la deuxième fois le TOR des Glaciers, Sébastien Raichon a été immédiatement attiré par la Swiss Peaks 660. « C’est excitant cette idée de courses de 660 kilomètres ! » s’exclame-t-il. « Juste après le TOR des glaciers, ils ont communiqué dessus et de suite je me suis dit qu’il fallait y aller. Ça me permet de changer un peu de course à cette époque-là de l’année car ça fait plusieurs fois que je suis sur le TOR.«
La distance de la Swiss Peaks 660 a tout de suite captivé Sébastien. « La distance m’a tout de suite accrochée. C’est la distance de la traversée des Alpes que j’ai faite deux fois. » Pour être sélectionné, il a dû envoyer une lettre de motivation et un CV, démontrant son expérience et sa détermination.

Un plateau de haut niveau
La Swiss Peaks 660 réunira un plateau de coureurs exceptionnels, avec des noms comme Guillaume Calmet, Lucas Papi ou encore Aurélien Sanchez. Sébastien est conscient de la compétition, mais il reste concentré sur sa propre performance.
Une préparation intensive
Pour se préparer à affronter le colosse, Sébastien a suivi un programme rigoureux. « J’ai fait la coupe du monde de raid. Après ça, j’ai un peu coupé pour récupérer puis j’ai fait un voyage vélo en Géorgie pour reprendre l’entraînement et gros bloc d’entraînement en Suisse avec environ 330 bornes et 24000 d+ afin aussi de faire la reconnaissance. » La préparation physique est cruciale pour une course de cette envergure. « Préparer les muscles au dénivelé. Les quadri en béton pour les descentes, » explique Sébastien. « Vu ma semaine dernière, je suis rassuré, ce gros bloc s’est bien passé, j’ai pu enchainer les jours sans soucis. Mentalement c’est vraiment rassurant. »

Le mental
À 52 ans, avec de nombreuses années de raid aventure et de courses longues et dures, Sébastien possède une expérience inestimable. « C’est ancré en moi. Je connais les hauts et bas, je sais que je vais passer par là mais ça ne m’inquiète pas. C’est des montagnes russes permanentes. C’est de la gestion. Il faut beaucoup de sérénité pour aller sur ce genre de format et un gros stock de sommeil (rires).«

Un format de course unique
La Swiss Peaks 660 se distingue par son format unique. Les premiers 312 kilomètres ne sont pas chronométrés, permettant aux coureurs de gérer leur effort à leur rythme. « L’idée c’est ensuite de rejoindre le départ de la 360, la course phare de la Swiss Peaks, et de prendre le départ en même temps que les concurrents de la 360 » explique Sébastien. A ce jeu là il prévoit de terminer cette première partie le vendredi soir pour avoir 24 heures de repos avant de commencer la partie chronométrée. « Dormir au max sur cette portion car après c’est du non-stop, avec des micro siestes. » Ensuite il faudra envoyer : « le tracé est moins technique que le TOR des glaciers. La moyenne horaire sera plus rapide » note Sébastien.

Le parcours de la Swiss Peaks 660 promet des vues exceptionnelles sur les sommets. Une aventure qui s’annonce aussi éprouvante que magnifique.






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