Arthur Joyeux-Bouillon fait un début de saison magistral avec un objectif clair : l’UTMB !

Une superbe 8ème place à la Transgrancanaria, une énorme 2ème place au 100 miles d’Istria derrière Jim Walmsley et de grosses performances sur le Raidlight trail festival le mois dernier lancent la nouvelle pépite de l’ultra français sur une belle dynamique pour fêter au mieux les 20 ans de l’UTMB en septembre prochain.

Carnet de trail : Avec votre deuxième place à Istria vous avez décroché votre ticket pour l’UTMB, quel est votre programme d’entraînement avant le mois d’août ? Des courses préparatoires de prévues ?

Arthur Joyeux-Bouillon : L’UTMB sera l’objectif de la saison. Pour me préparer du mieux possible je vais aller à Andorre pour Andora 100 by UTMB fin juin. En juillet je vais me poser quelques semaines à La Rosière et participer au trail de La Rosière pour finir ma préparation, comme l’année dernière. Enfin début août je vais refaire la reco du parcours de l’UTMB avec mon compère Ludovic Pommeret, histoire de passer de bons moments et de faire du volume ! 

Carnet de trail : C’est quoi votre vision de l’entraînement ? Vous êtes maintenant accompagné par un coach, Eric Lacroix, et vous dites souvent que vous vous caler sur votre ressenti, qu’est-ce que cela vous apporte ?

Arthur Joyeux-Bouillon : Ma vision de l’entraînement est plurielle mais le maître mot est « plaisir ». Dans les séances faciles comme extrêmes je dois ressentir un plaisir instantané où différé. Je veux avant tout que l’ultra trail reste ancré en moi comme une passion ! Éric m’apporte énormément et on forme un super duo de passionnés. Fonctionner au ressenti d’effort à changé ma façon de m’entraîner. En apprenant à se connaître il n’y a rien de plus juste et fiable que son propre ressenti. 

Carnet de trail : L’UTMB vous connaissez déjà notamment avec une belle septième place l’année dernière, dans quel état d’esprit êtes-vous à trois mois ?

Arthur Joyeux-Bouillon : A trois mois de l’UTMB, je suis comme toujours dans un état d’esprit détendu. Je n’y pense pas car j’ai d’autres échéances programmées avant qui sont planifiées pour me préparer à l’UTMB. Je suis très dur avec mon corps en ce qui concerne l’entraînement, j’ai besoin de donner beaucoup à l’entraînement chaque jour quelque soit la prochaine course, juste parce que j’aime m’entraîner dur ! Lorsque le départ de l’UTMB approchera, je serai dans le même état d’esprit que l’an dernier; à me dire « tu vas faire ce que tu sais faire ». 

Carnet de trail : Cette année l’UTMB fête ses 20 ans, c’est quoi votre plus beau souvenir de cette course ?

Arthur Joyeux-Bouillon : Mon plus beau moment de l’UTMB 2022, si il faut en choisir un, reste le moment où j’arrive dans les rues de Chamonix en 7ème position. La ferveur du public, les proches présents, le bout de l’effort et la satisfaction, j’ai versé quelques larmes d’émotions ! 

Carnet de trail : Vous êtes aujourd’hui un ultratraileur confirmé mais comment et pourquoi vous êtes-vous tourné vers ce format ?

Arthur Joyeux-Bouillon : Je me suis tourné vers l’ultra trail après avoir augmenté progressivement les distances. Je suis émerveillée par les capacités du corps humain et j’ai toujours voulut exploiter mon propre corps à 100%. C’est ce qui me fait vivre ! Nous sommes né(e)s pour courir longtemps, nous sommes les êtres les plus endurants, alors l’ultra trail m’a paru une évidence !!

Photos d’illustration utilisées avec la courtoisie de l’athlète

Une réponse à « Arthur Joyeux-Bouillon, « l’ultratrail m’a paru une évidence » »

  1. […] côté d’Arthur, son amour pour la longue distance est semblable, il nous plantait d’ailleurs le décor très simplement : « l’ultratrail m&rsq…. Après une reconnaissance du parcours début août avec son compère Ludovic Pommeret, Arthur […]

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