Clairement, Florian Olivier, aka Flo Cimalp sur Instagram est le french montagnard. Accompagnateur de moyenne montagne, responsable à la Maison du Tourisme du Pilat, team manager de l’équipe trail Cimalp et évidemment ultratraileur, ce passionné des grands espaces touche à tout ce qui est en lien avec la montagne et c’est une bonne chose au regard des valeurs qu’il porte et défend.

Florian Olivier, the french montagnard

Carnet de trail : C’est quoi le rôle d’un team manager ?

Florian Olivier : Alors le premier rôle de team manager consisté à recruter les athlètes qui vont composer l’équipe. En ce qui me concerne, au delà de qualités sportives de nos athlètes, j’attache beaucoup d’importances aux qualités humaines ainsi qu’aux valeurs communes entre Cimalp et chacun de nos sportifs.

Ensuite, mon rôle va consister à les accompagner au mieux tout au long de l’année pour faciliter leur pratique : équipement, gestion des inscriptions/dossards, regroupements annuels des athlètes, partenariats, …

Carnet de trail : Comment sélectionnez-vous les athlètes que vous voulez recruter chez Cimalp ?

Florian Olivier : Comme je viens de l’expliquer précédemment, je vais d’abord regarder les performances sportives de l’athlète afin de sélectionner des sportifs performants.

Ensuite, pour moi, ce n’est pas le critère prépondérant. On a l’habitude de parler de notre groupe d’athlètes comme de la Cimalp family. Et pour garder une cohérence au sein de cette famille, les valeurs de chacun des athlètes, leur attachement à la montagne ainsi que leurs qualités humaines sont prépondérantes  à mes yeux.

De nos jours, on ne peut pas le cacher, il faut également que les athlètes soient de bons communicants. Etre présent sur différents médias sociaux et supports fait désormais partie des qualités/compétences requises chez un athlète s’il veut être supporté par une marque.

Carnet de trail : C’est quoi votre pâte dans l’équipe ?

Florian Olivier : Cette question, il aurait sans doute fallu la poser à mes athlètes.

Alors, en étant moi aussi athlète, je pense cerner assez bien leurs attentes et leurs besoins.

Je suis également quelqu’un de passionné dans tout ce que j’entreprend et j’ai une réelle et sincère amitié pour chacun de mes athlètes. C’est sans doute pour ça que la plupart des athlètes sont à nos côtés depuis longtemps.

Carnet de trail : Vous l’avez annoncé, le 1er septembre vous retournez sur l’UTMB, ça représente quoi pour vous cette course ?

Florian Olivier : Quand on écoute les trailers, il y beaucoup de partisans de l’évènement UTMB et au moins tout autant de détracteurs.

Alors, c’est vrai, il y a du bon et du moins bon autour de cette course, mais ce qu’on ne peut pas lui enlever, c’est que de nombreuses évolutions de notre discipline sont venues de l’UTMB.

L’autre chose, c’est que pour avoir vécues énormément de courses en France ou à l’étranger, l’émulation populaire qu’on retrouve autour de cette course est unique. C’est un peu le « Tour de France » du trail.

Et puis, il faut avouer que faire le tour de ce « gros caillou », ça a de la gueule !

Carnet de trail : Même si vous naviguez entre la courte et la longue distance, vous vous engagez beaucoup sur des ultra, pourquoi ce choix ?

Florian Olivier : A la fin de ma carrière de volleyeur, je me suis mis à courir il afin de concilier ma passion de la montagne avec celle du sport.

C’était le début de l’essor du trail. J’ai d’abord commencé par de courtes distances pour petit à petit monter vers des formats longs ou ultra. Désormais, je vois trop souvent des coureurs qui s’engagent sur des formats longs dès leur premières année de course.

Pourquoi ce choix, c’est simple! En fait, je planifie mes courses en fonction des massifs que je ne connais pas. Et un ultra, cela me permet simplement d’explorer la diversité d’un massif à travers une course.

L’autre intérêt, c’est le côté introspectif de l’ultra. On passe de longs moments face à la nature et face à soi-même. Il faut croire que j’aime ça 😉

Carnet de trail : Et avec toutes ces courses, laquelle serait la plus belle ?

Florian Olivier : C’est une question difficile, je pourrais en citer plusieurs car j’ai des souvenirs de chacun de mes dossards ou presque. Mais si je devais en retenir 3, je dirai :

– L’échappée belle : Une course tellement sauvage… et aussi tellement dure. Mais le massif de Belledonne est magnifique. Je l’ai faite en 2016 sous un cagnard d’enfer mais malgré ça j’en garde un super souvenir.

– La Diag’ : la mythique ! Sur l’île intense. Je l’ai faite en 2019 sur un combo CCC/Diag. Malgré le fait de s’être perdu avec le groupe de tête sur les pentes du volcan, cette course me faisait rêver lorsque j’ai commencé à courir et j’ai eu la chance de le réaliser. Le volcan, les cirques, l’océan. J’aimerai bien y retourner.

– L’UTMB : pour tout ce que j’ai dit plus haut. C’est d’ailleurs pour ça que j’y retourne !

Florian Olivier par Cyrille Quintard - Cimalp

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