La Swiss Peaks 660 entre dans une nouvelle phase aujourd’hui avec le départ de la partie chronométrée. Si cette course, présentée comme la plus longue du monde, est partie lundi 26 août, les quelques 300 premiers kilomètres n’étaient pas chronométrés. Il fallait “simplement” aux 120 participant.e.s arriver avant ce matin à Oberwald pour prendre le départ, en même temps que la 360, de la deuxième partie de la course.

Nous avons pu échanger avec Matthis Granet et Sébastien Raichon, deux coureurs français engagés dans cette aventure.

Photo : Sébastien Raichon

« Une belle balade »

Il semble que malgré la distance les deux coureurs aient apprécié la balade ; les deux témoignent de leur forme.

La première partie s’est super bien passée, une belle balade en montagne.

Matthis Granet

Ce format de section non-chronométrée durant une course rend l’ambiance toute particulière. Il suffit de voir les vidéos que Sébastien Raichon a pu partager où on le voit courir notamment avec Aurélien Sanchez au levé du soleil et le tout en musique.

J’ai très bien vécu cette première partie de course. Le format nous a permis de découvrir cette région du Valais sans pression, en prenant le temps même s’il y avait quand même 280km à faire. J’ai beaucoup partagé avec Aurélien Sanchez donc ça a été très agréable mais aussi avec d’autres coureurs par petits moments.

Sébastien Raichon

Matthis a fait la plupart de la course en solo, et le temps est passé vite, notamment car il fallait aussi gérer l’orientation sur cette partie non-balisée.

Le parcours était très technique par endroit, avec un peu de hors sentiers. Il fallait bien gérer la navigation donc pas le temps de t’ennuyer.

Matthis Granet

Photo : Sébastien Raichon

La gestion de la fatigue

Cependant, malgré la bonne humeur et l’absence de chrono, il y avait bien une course de lancer, celle de la fatigue.

Sébastien s’est appliqué à dormir au maximum, totalisant 56 heures d’efforts pour 33 de repos.

Malgré tout tu as quand même 280km dans les jambes donc tu le sens quand même mais je me sens plutôt bien. J’ai très envie de continuer et ça c’est plutôt bon signe !

Sébastien Raichon

Matthis a fait la plupart de la course en solo gérant ainsi au mieux sa stratégie de repos.

Je suis content de ma stratégie au niveau de la gestion du sommeil, j’ai dormi quand j’en avais besoin. J’ai fait une nuit complète le premier soir, on était obligé car on passait dans une zone protégée où on ne pouvait pas allumer nos frontales. Ensuite j’ai dormi 2 heures puis 3 heures.

Matthis Granet

La course commence

C’est ce dimanche 1er septembre que tout (re)commence.

Je vais voir comment je me sens au départ

Sébastien Raichon

L’idée pour Sébastien pour la deuxième partie de la course c’est dès le départ de prendre un rythme qu’il se sent capable de tenir quasiment non stop, similaire à celui de la première partie mais sans les phases de repos.

La course justement s’annonce épique, le plateau est extrêmement élevé. Mais ce plateau c’est Sébastien Raichon qui en parle le mieux, toujours avec son regard détaché et malicieux :

Je vous présente mes adversaires. Il va y avoir du suspens vu les CV des athlètes au départ !!!!
Le belge Victor Richard. Vainqueur de la PTL l’an passé et qui a pulvérisé tout le monde sur la Crossing Switzerland 400km en juillet.
Le Suisse Nicolas Lehmann. Vainqueur de la PTL avec le belge et de l’Eiger trail 250km en juillet.
Le français Aurélien Sanchez finisher LUI de la Barkley!
Le jeune français Mathis Granet vainqueur de la Maxirace.
Le Suisse Michael Nancoz plusieurs podiums sur la Swiss Peaks
L’italien Luca Papi double vainqueur du Tor des Glaciers.
Le grec Moises Foltopoulos, un berger grec qui parle que le grec, qui marche sur l’eau et n’a pas dormi ou peu sur la 1ere partie.
L’irlandais Brian Mullins, qui ne dort pas comme le grec et tourne à la bière !
Enfin autant ce sera la semaine des surprises (cf victoire de Vincent Bouillard sur l’UTMB), avec Damien Longet qui au delà d’être beau et sympa m’a fait forte impression cette semaine !

Sébastien aussi a un sacré CV notamment en s’imposant deux fois consécutives au TOR des Géants

La deuxième partie de la Swiss Peaks promet d’être intense et exigeante. Les coureurs devront affronter des pentes raides du Valais, des paysages à couper le souffle et une compétition acharnée. Avec des participants de haut niveau, la course s’annonce épique et pleine de surprises. Les coureurs devront gérer leur énergie, leur sommeil et leur stratégie pour espérer terminer cette épreuve hors norme. La suite de la Swiss Peaks 660 s’annonce palpitante et promet de belles histoires de dépassement de soi.

Une réponse à « La Swiss Peaks 660: la course épique est lancée »

  1. […] La Swiss Peaks 660: la course épique est lancée […]

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