
Carnet de trail : La Hardrock est une course particulière, un des monuments des ultratrails, vous l’aviez d’ailleurs inscrite comme un gros objectif de la saison. Quelques jours après votre victoire, réalisez-vous votre performance et cette belle victoire ? Et comment vous sentez-vous après quelques jours de repos ?
Aurélien Dunand-Pallaz : Oui je réalise bien. Je n’ai quasiment pas eu de courbature suite à la course. Mais bien évidemment, pas mal de fatigue. D’autant plus que je suis rentré en France 3 jours après la course et que j’ai enchaîné avec un mariage en Bretagne… J’ai enfin pu souffler réellement ces derniers jours.
Carnet de trail : Quel était le plan de course ? Vous êtes parti directement en tête, est-ce que c’était prévu ?
Aurélien Dunand-Pallaz : J’ai pris mon rythme sans chercher à me détacher des autres. J’avais de très bonnes sensations et je n’étais pas sur un rythme déraisonnable. J’ai donc géré mon allure sans trop me soucier des autres. Finalement, j’avais une position plutôt agréable car j’ai toujours eu de l’avance sur mes adversaires et les écarts n’ont fait que grandir au fur et à mesure de la course.

Carnet de trail : Justement vous êtes parti en tête dès les premiers mètres et fait la course seul en tête, comment avez-vous géré cette solitude ?
Aurélien Dunand-Pallaz : J’ai pour habitude de m’entraîner 95% du temps seul, donc la solitude ne me gênait absolument pas. Je préfère même faire ma course seule. De plus, sur les courses américaines, nous avons le droit à un pacer et j’ai eu la chance que Ludovic Pommeret m’accompagne sur les 70 derniers km. J’ai donc pu bien échanger et partager cette fin de course avec lui. C’était chouette.
Carnet de trail : Et maintenant c’est quoi le programme ?
Aurélien Dunand-Pallaz : Encore du repos car mon deuxième gros objectif de la saison se déroulera en octobre : la Diagonale des Fous. D’ici là, j’irai sur le 70km de Wilstrübel by UTMB pour tenter d’obtenir ma place pour l’UTMB 2024.







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